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Homme perturbé: Les policiers de Louiseville évitent le pire

Les failles du système de justice ont de nouveau frappé les policiers de Louiseville, en Mauricie, lorsqu’un homme perturbé, remis en liberté avec de nombreux antécédents, aurait menacé des agents. Le pire a été évité de justesse.

Les policiers de Louiseville sont en état d'alerte après avoir été la cible de menaces. Maxime Bourassa, 36 ans, s'en est pris de nouveau à des agents de la paix.

«C’est un individu qui est multirécidiviste, dont l'état mental perturbé est violent et pour lequel il a désigné des noms de policiers au poste et pourquoi il voulait les tuer. C'est quelque chose de vraiment grave!» a commenté le président de l’ Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ), Jacques Painchaud.

Maxime Bourassa a été arrêté vendredi. Son visage est connu des policiers. L'an dernier, il s'est présenté au poste de Louiseville armé d'une hache. Il a fracassé la vitre et endommagé une voiture de patrouille. Les policiers avaient réussi à le maitriser avec une arme à impulsion électrique.

Deux mois plus tard, il était de nouveau arrêté avec des couteaux dans son manteau. Il tenait un discours déconnecté et délirant.

Des policiers se questionnent s’il sera de nouveau remis en liberté malgré sa liste d'antécédents.
Certains ont l'impression d'être au même point qu'il y a six mois, alors que le deuil de Maureen Breau est difficile à traverser.

Le président de l'APPQ exige des actions du gouvernement. Il doit d’ailleurs rencontrer le ministre de la Sécurité publique cette semaine.

Au cabinet de Francois Bonnardel, on mentionne qu'un comité a été mis sur pied afin de s'assurer que les policiers soient systématiquement informés si des personnes ont des antécédents violents en lien avec des problèmes de santé mentale et que les travaux avancent. Des mesures concrètes seront présentées prochainement.

Des discussions sont aussi en cours pour apporter des changements à l'extérieur du poste de Louiseville. On veut sécuriser les lieux davantage, parce qu'ils sont trop faciles d'accès.

L'arrivée d'une travailleuse sociale au poste de Louiseville se fait encore attendre. Le processus d'embauche n'est encore pas complété. On vise le début du mois de novembre.

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