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Le syndicat des policiers de la Sûreté du Québec craint le projet de loi sur l’UPAC



Le syndicat des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) demande au gouvernement de reporter l’adoption d’un projet de loi qui doit modifier le statut de l’Unité permanente anticorruption (UPAC).

L’Association des policiers provinciaux du Québec (APPQ) veut ajouter dans la loi un article prévoyant sa participation au processus de prêt d’enquêteurs de la SQ à l’UPAC.

«Le climat de travail très difficile dans cette unité justifie encore davantage que l’APPQ soit en mesure de faire les représentations qu’elle juge opportunes pour soutenir ses membres», écrit le président de l’APPQ, Pierre Veilleux dans une lettre au ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux.

Selon le document, obtenu hier par le Bureau d’enquête, M. Veilleux réclame une formule déjà en vigueur pour les prêts de service d’employés de la SQ à l’École nationale de police.

«Cette entente tripartite est nécessaire puisque les membres prêtés à l’UPAC continueront d’avoir un lien avec la SQ tout en relevant de l’UPAC à titre d’employeur pour l’application de leurs conditions de travail au quotidien.»

À défaut d’ajouter cette disposition dans le projet de loi, dont l’adoption est prévue aujourd’hui, les enquêteurs de la SQ réclament de tout simplement pouvoir quitter l’UPAC après son adoption.

Climat «délétère»

«Le climat de travail délétère déjà présent n’est certainement pas étranger à cette demande», souligne M. Veilleux.

La semaine dernière, l’APPQ a affirmé que plus de la moitié des 35 enquêteurs de la SQ à l’UPAC souhaitaient être réaffectés ailleurs en raison des mauvaises relations de travail. Le ministre Coiteux a attribué cette situation à un manque de sentiment d’appartenance des employés de la SQ envers l’UPAC.

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