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Les policiers de la SQ songent à poursuivre Radio-Canada

Pierre Veilleux, Président
Pierre Veilleux, Président Photo d'archives


Les policiers de la Sûreté du Québec (SQ) ont mandaté leur syndicat de déposer une poursuite contre Radio-Canada concernant les allégations d’abus physiques et sexuels de policiers à l’endroit de femmes autochtones, a appris Le Journal.

En octobre dernier, Enquête a diffusé un reportage où plusieurs femmes autochtones de Val-d’Or en Abitibi disaient avoir été victimes d’abus de la part de policiers.

Une d’entre elles disait notamment avoir été forcée de faire des fellations à des policiers. Elle racontait qu’elle était payée 200 $, soit 100 $ pour le service et 100 $ pour garder le silence.

Ces allégations ont mené à la suspension de huit policiers de la SQ.

Depuis, deux ont pu réintégrer leurs fonctions puisqu’il a été démontré qu’ils ne travaillaient même pas à Val-d’Or à l’époque où les faits se seraient supposément produits.

Les délégués réunis au Congrès de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ), du 1er au 4 juin, auraient donné leur appui au syndicat pour déposer une poursuite contre Radio-Canada.

Enquête

Le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a annoncé vendredi que plusieurs rapports liés aux enquêtes sur les allégations des femmes autochtones impliquant les policiers de la SQ leur avaient été remis.

Jusqu’ici, aucune accusation criminelle n’a été portée contre les policiers de la SQ.

L’enquête a été menée par le Service de police de la Ville de Montréal par souci de transparence, et au cours des dernières semaines, le DPCP a demandé des compléments d’enquête aux policiers.

Équipement

Selon Marie Tétreault, chef de la promotion Information Télévision à Radio-Canada, une lettre provenant du syndicat des policiers demandant des informations supplémentaires sur le reportage d’Enquête a bien été reçue le 2 juin et elle est présentement à l’étude.

Pour le président de l’APPQ, Pierre Veilleux, il est plus que temps que les policiers en fonction dans les communautés autochtones soient munis de caméras corporelles et de pistolets à impulsion électrique.

Il se désole de la lenteur du gouvernement à intervenir dans ce dossier.

 

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