S’unir pour progresser – 50 ans d’histoire de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec

C'est dans le cadre du Congrès annuel des délégués de l'Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) qu'a eu lieu le lancement d'un livre relatant les 50 ans d'histoire de cette organisation syndicale.

Sainte-Julie, le 2 juin 2016 – C’est dans le cadre du Congrès annuel des délégués de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) qu’a eu lieu le lancement d’un livre relatant les 50 ans d’histoire de cette organisation syndicale.

L’ouvrage de plus de 700 pages, publié aux Éditions Yvon Blais, sous la plume de MM. André K. Malouf, Réjean Corriveau et André Fiset, est une invitation à découvrir l’acte de naissance ainsi que le sinueux parcours d’une institution maintenant forte de plusieurs milliers de participants coalisés. Les auteurs font voir que les membres de l’APPQ sont des travailleurs associés et solidaires.

« S’UNIR POUR PROGRESSER, 50 ans d’histoire de l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec », est un instrument didactique susceptible de faciliter la réflexion des membres actuels de l’APPQ, quant à la raison d’être et à l’utilité d’une association professionnelle d’envergure, en plus de dessiner du même coup l’histoire politique du Québec des 50 dernières années.

Pour le président de l’APPQ, M. Pierre Veilleux, ce livre permettra de jeter un éclairage objectif sur la mission de l’organisation qui, contrairement à ce que certains pourraient le penser, ne se limite pas uniquement à obtenir un bon contrat de travail pour ses membres.

Dans un contexte où la population se trouve fréquemment plongée au cœur de crises émanant d’une société désordonnée et où l’on tend à reprocher à la police d’en faire trop ou pas assez pour résoudre celles qui sont de son ressort, l’APPQ, par l’entremise de son président, doit aussi parfois remettre les pendules à l’heure. Autrement, policières et policiers serviront toujours d’exutoires à qui cherche à reporter ses propres déficiences sur des boucs émissaires tout désignés, a déclaré M. Veilleux.

Par ailleurs, d’ajouter le président de l’APPQ, parce qu’elle ne se trouve pas en situation de subordination à l’État, l’APPQ est bien placée pour se faire entendre sans courbette, exiger de meilleurs outils, préconiser de meilleures lois et réclamer des conditions permettant à ses membres de mieux accomplir les missions qu’on leur impose. Elle ne s’en est pas privée par le passé, ce qui a concouru à faire de la Sûreté du Québec le corps de police professionnel que nous connaissons aujourd’hui.

L’histoire de l’APPQ est jalonnée d’épisodes aussi étonnants que déterminants. À terme, elle annonce les tournants qu’elle empruntera dans l’avenir. Sa lecture est essentielle pour bien comprendre ses origines, sa trajectoire, ses objectifs et ses mérites, a conclu M. Veilleux.

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Renseignements : Laurent Arel, 514-823-8474 – laurent.arel@gmail.com
Source : Association des policières et policiers provinciaux du Québec