Les policiers de la Sûreté du Québec suspendent leurs travaux de négociation

L'Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) tient à réagir au contenu de l'article du journaliste Denis Lessard intitulé « Le régime de retraite de la SQ dans la mire de Québec » publié dans La Presse+ du 11 octobre 2016.

Sainte-Julie, le 13 oct. 2016 – L’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) tient à réagir au contenu de l’article du journaliste Denis Lessard intitulé « Le régime de retraite de la SQ dans la mire de Québec » publié dans La Presse+ du 11 octobre 2016.

Cet article, portant sur la position du Gouvernement du Québec au sujet du régime de retraite des policiers de la SQ et d’une supposée « bisbille autour des salaires » dans le cadre de l’actuelle ronde de négociations, est pour le moins surprenant à plusieurs égards, selon le président de l’APPQ,  M. Pierre Veilleux.

En effet, certaines précisions contenues dans cet article donnent clairement à penser que ces informations proviennent d’une personne au Gouvernement du Québec, près du dossier, manquant toutefois singulièrement de prudence en s’exprimant dans ce dossier sans en saisir pour autant les tenants et aboutissants.

Tout d’abord, des enjeux importants de sécurité publique, de desserte policière et d’organisation du travail ont été discutés depuis un certain temps à la table de négociation. Il serait dommage de remettre en cause ces discussions importantes par une vieille attitude dépassée de confrontation ayant trop longtemps perduré entre le Gouvernement du Québec et l’Association, estime M. Veilleux.

Si d’aucuns au Gouvernement du Québec songent à imposer aux membres de l’APPQ un scénario de négociation davantage digne des années 80, ceux-ci seraient bien avisés de se préparer à une collision frontale avec l’Association et ses membres, ce qui ne saurait être une avenue souhaitable, croit M. Veilleux.

Si d’aventure les informations contenues dans cet article devaient s’avérer exactes, le Gouvernement du Québec renierait alors son engagement des dernières négociations prévu au contrat de travail, à l’effet que c’est la rémunération globale comparée avec d’autres services policiers qui doit servir de base à la négociation au niveau monétaire.

« De plus,  il importe de souligner qu’aucune question monétaire incluant le régime de retraite n’a été encore abordée à la table de négociation. Cependant, les parties, autant patronale que syndicale, se sont engagées à développer tout au long de cette négociation une approche raisonnée basée sur des valeurs et des principes dignes des années 2016-2017 »,  a déclaré M. Pierre Veilleux.

Il s’agit de la deuxième fois cette année qu’une « fuite » de cette nature est orchestrée, et ce, malgré que les parties se soient entendues depuis belle lurette afin de ne pas négocier sur la place publique.

« En conséquence, les travaux de négociation sont momentanément suspendus jusqu’à ce que les autorités gouvernementales aient informé l’APPQ quant au type de scénario de négociation qu’elle envisage pour ses membres.

La question est d’importance puisqu’il y va du respect, de la bonne foi, de la confiance et de la considération nécessaires afin de poursuivre efficacement la présente ronde de négociations »,  a conclu le président de l’APPQ.

Renseignements : Laurent Arel, 514-823-8474 – laurent.arel@gmail.com
Source : Association des policières et policiers provinciaux du Québec