Prix Policier du Québec

Les Prix Policiers du Québec est un événement qui permet d’honorer d’une manière particulière la qualité du travail effectué par les policières et policiers québécois à l’échelle locale, nationale et internationale. On souligne leur professionnalisme, l’accomplissement d’actes professionnels (dignes de mention sans être spectaculaires ni gestes d’éclat) ou encore leur carrière modèle au sein de la police.

Cet événement est organisé par l’Association des membres de la Police Montée du Québec (AMPMQ), la Fraternité des policiers et policières de Montréal (FPPM), la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ) et l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ). À cette occasion, les quatre organisations versent un don, par l’entremise de leur fondation respective, à un organisme à but humanitaire.

Chaque année, les mises en candidature sont déposées au printemps.

Les membres du comité organisateur pour l’APPQ sont Daniel Rolland, Robert Bronsard et Johanne Lagacé.

10e Édition des P​rix Policiers du Québec :
Des héros de l’ombre sont honorés​

Le 20 novembre 2008 avait lieu le 10e gala des Prix Policiers du Québec à l’hôtel Mariott Château Champlain à Montréal devant quelque 350 invités provenant des milieux syndical, juridique, politique et économique. Au cours de cette cérémonie, les associations syndicales policières ​ du Québec ont honoré des policiers et des policières s’étant particulièrement distingués dans l’exercice de leur fonction au service de leur collectivité : des héros de l’ombre qui mettent le crime sous les projecteurs. L’humoriste Pierre Légaré agissait à titre de maître de cérémonie.

Ces prix comptent parmi les plus importantes reconnaissances aux yeux des policiers du Québec, car ils sont décernés à des policiers par des policiers. En 10 ans, ce sont ainsi pas moins de  300 policiers et policières qui auront été honorés par leurs pairs, parfois parce qu’ils se sont illustrés lors d’un événement précis ou pour l’ensemble de leur œuvre.

Trente-cinq lauréats pour 10 « événements »

Cette année, 35 policiers et policières de la Gendarmerie royale du Canada, de la Sûreté du Québec et des services de police des villes de Montréal et de Longueuil ont reçu le Cristal des Prix Policiers du Québec. Cette distinction leur a été décernée pour avoir fait preuve de détermination et de courage en des circonstances particulières ou pour s’être démarqués de façon particulière dans leur environnement.

Un prix a également été remis à un policier s’étant illustré par son engagement syndical hors du commun dans le milieu policier. Il s’agit de M. Jean-Guy Roch.

Pour la première fois en 10 ans d’histoire, un Cristal a été remis à des policiers du Canada et de l’Autriche qui ont collaboré ensemble pour résoudre une affaire de terrorisme international.

Les prix ont été remis en présence du fondateur de l’AMPMQ, M. Gaétan Delisle, du président de l’APPQ, M. Jean-Guy Dagenais, du président de la FPMQ, M. Denis Côté, et du président de la FPPM, M. Yves Francœur.

Plusieurs autres invités des milieux policier, juridique, économique, politique et diplomatique ont assisté à ce gala. Mentionnons d’abord la présence de l’ambassadeur d’Autriche au Canada,  son excellence, M. Werner Brandsteeter, et de la Consule générale d’Autriche à Montréal, Mme Ulrike Billard.  Étaient également présents le sous-ministre en titre et le sous-ministre associé à la Direction des affaires policières du ministère de la Sécurité publique du Québec, MM. Paul Girard et Robert Lafrenière, l’ex-solliciteur général du Canada, l’honorable Pierre H. Cadieux,  les sénateurs Marcel Prud’homme, Francis Fox,  Pierre-Claude Nolin et Lucie Pépin, ainsi que des représentants des commanditaires des Prix Policiers du Québec, belairdirect et Ford Canada.

Remise d’un don

Par l’entremise de leur fondation respective, les quatre associations policières ont remis un don de 6 000 $ à la Fondation des étoiles.

Les lauréats 2008 de la Sûreté du Québec

Guy_Philibert Dany Blouin

Guy Philibert et Dany Blouin

Le feu sacré

Nous sommes le 15 décembre 2007 à Matane, par un samedi soir tranquille. Deux patrouilleurs reçoivent un appel signalant un début d’incendie au 115 de la rue Goyer.

Premiers arrivés sur les lieux, les deux policiers sont avisés qu’il y a toujours un homme dans un des appartements. Ils s’y rendent immédiatement. À cause de l’épaisse fumée, les policiers doivent ramper sur le plancher du bâtiment afin d’avancer. Ils sont obligés d’en ressortir à quelques reprises pour respirer. Ils trouvent finalement l’homme couché par terre et réussissent à l’évacuer en le traînant au sol hors de l’appartement.

Brûlée sur une grande partie du corps, la victime a dû être transportée au Centre des grands brûlés de Québec. Cette personne handicapée serait morte brûlée vive sans l’action rapide des policiers. Les deux héros garderont une attitude très humble lorsqu’ils sont félicités par leurs collègues.  Ils n’ont fait que leur devoir, disent-ils.  Le survivant pense sans doute tout autrement.

Le Cristal des Prix Policiers du Québec leur a été décerné pour la combativité dont ils ont fait preuve dans l’adversité, pour avoir sauvé une vie en risquant la leur et pour avoir répondu aux plus hautes attentes que la société entretient à l’égard des policiers.

Claude Champagne

Claude Champagne

Un agent de la paix

M. Claude Champagne incarne parfaitement l’esprit qui est à l’origine du gala des Prix policiers du Québec, qui entend souligner le travail policier dans ce qu’il a de plus noble. Ce travail peut donner lieu à des gestes de courage extraordinaires. Mais c’est le plus souvent un travail que l’on pratique sans bruit, avec constance et vaillance, en véritable « Héros de l’ombre ». M. Champagne poursuit depuis 45 ans cette vocation qui consiste à être au service de la sécurité des autres.

C’est d’abord comme militaire qu’il a commencé sa carrière en assurant la sécurité de l’Europe de l’Ouest, alors qu’il travaillait sous les ordres de l’OTAN au milieu des années soixante. Il fait ensuite partie des forces de maintien de la paix au Moyen-Orient, sous la direction de l’ONU, en 1973. Puis, il dépose ses valises à Saint-Adolphe-d’Howard où, toujours à l’emploi des Forces armées canadiennes, il sera tour à tour patrouilleur puis enquêteur.

En 1984, il prend sa retraite de l’armée et entreprend une nouvelle carrière, cette fois comme policier à la municipalité de Saint-Adolphe-d’Howard. Parallèlement, depuis déjà une dizaine d’années, notre héros de l’ombre poursuit une action communautaire auprès des jeunes de la région.  Pour lui, venir en aide à ces jeunes qui parfois sont désespérés de ne pas trouver leur place dans la société constitue une action de prévention, au service de la communauté.

Patrouilleur à la Sûreté du Québec depuis 2002, ce policier continue d’aborder son travail de façon totalement originale : il tient à ce que les gens soient heureux à la suite d’une intervention policière. Il y voit la récompense du professionnalisme.

Pour son attitude et sa générosité, un Cristal a été remis à un homme qui a consacré sa vie à faire le bien autour de lui en nous offrant le plus beau des cadeaux, vivre dans un environnement plus sécuritaire.

 

Stéphane Beaudoin Benoit Coulombe

Stéphane Beaudoin (SQ) et Benoit Coulombe (SQ)

Alain Laflamme

Alain Laflamme (SQ)

Collaboration et autonomie de la GRC et de la SQ

Le 30 août 2006, lors d’une intervention de la GRC dans un champ de marijuana à Hemmingford, près de la frontière de Lacolle, un homme brandissant une arme de poing confronte les officiers et fait feu dans leur direction, pour ensuite s’échapper. Un policier de la GRC est touché mais, coup de veine pour lui, la balle ne traverse pas son manteau.

Ce qui avait commencé par une enquête pour production de cannabis devant être menée par la GRC devient une enquête pour tentative de meurtre, qui devra être menée par la SQ. Les deux corps policiers collaborent et échangent de l’information. Très rapidement, grâce à des échantillons d’ADN prélevés sur une tuque et une lampe de poche, les spécialistes du laboratoire médico-légal arrivent à identifier le suspect. Mais comment prouver que c’est lui qui a fait feu ?

Pendant les mois qui suivent, les policiers mèneront des opérations de surveillance et d’écoute sur des douzaines de suspects impliqués dans la production de marijuana qui sont en lien avec le suspect. Ce dernier parlera finalement une fois de trop… Les policiers ont maintenant leur preuve. Inculpé de tentative de meurtre, le suspect décide de plaider coupable. De leur côté, les enquêteurs de la GRC mettent fin aux activités d’un réseau impliqué dans la production de cannabis.

Voilà un bel exemple de collaboration entre les forces policières où chacune, dans le respect de son mandat, participe au succès de l’autre organisation.  Pour avoir su travailler en collaboration tout en agissant avec rigueur et professionnalisme dans le cadre de leur mandat respectif, un Cristal a été remis aux gendarmes Jean-Pierre Mailhot, Daniel Monette, Yvon Turcotte et Luc Lafleur, de la GRC, ainsi qu’aux enquêteurs Cédrick Brunelle, Stéphane Beaudoin, Benoit Coulombe et Alain Laflamme, du bureau régional d’enquêtes civiles de Boucherville, de la Sûreté du Québec.

Cinq agents de la Sûreté du Québec
(Pour des raisons de sécurité, les noms et photos n’apparaissent pas)

De l’ombre à la lumière

Plus encore que leurs collègues, certains policiers exercent des fonctions à haut risque qui en font littéralement des héros de l’ombre. Pour eux, travailler en catimini est une question de sécurité. Les cinq policiers dont nous voulons aujourd’hui honorer le professionnalisme, le courage et le dévouement sont de ceux-là. Les membres du module Dispositif de sécurité du service de la Surveillance électronique et informatique de la SQ ont pour travail d’installer les espions miniatures qui vont capter les mots et les images pouvant constituer des preuves irréfutables lors des procès. Pour y arriver, ces agents doivent entrer dans l’intimité des gens en contournant leurs systèmes de sécurité. Ils doivent surtout apprendre à travailler sans laisser de traces de leur passage. Ce sont les hommes invisibles qui vont rendre visibles les actions malhonnêtes. Grâce à eux, les secrets deviennent publics, les actes cachés sont révélés au grand jour. Là où les criminels croyaient être à l’abri des regards, ils mettent une caméra, là où on pensait pouvoir s’exprimer sans danger, ils posent un micro. Ces hommes de l’ombre mettent le crime sous les projecteurs.

Toujours à la fine pointe des technologies, ils jouent au chat et à la souris avec ceux qui souhaitent plus que tout conserver le plus grand secret autour de ce qu’ils ont fait ou de ce qu’ils se préparent à faire. Nous tenions à féliciter des hommes grâce à qui la Justice a le bras un peu plus long.

 

Sylvain Benjamin

Sylvain Benjamin (SQ)

Une action policière internationale contre le terrorisme

En mars 2007, une vidéo provenant d’un groupe terroriste est diffusée en Europe. On y menace de commettre des attentats à la bombe dans des lieux fréquentés par les touristes et dans des centres commerciaux de l’Allemagne et de l’Autriche, à moins que ces deux pays n’acceptent de retirer leurs troupes de l’Afghanistan.

L’enquête commence. La police autrichienne découvre d’abord que le groupe qui diffuse la vidéo a des liens avec le terrorisme international. Elle révèle également que le suspect qui profère les menaces sur la bande vidéo réside au Canada.

Les autorités européennes communiquent alors avec la GRC et l’enquête se transporte en territoire canadien. Il n’y a pas de temps à perdre, car le suspect pourrait quitter le pays et mettre ses menaces à exécution. Mais où se cache-t-il ?

Les enquêteurs de l’équipe intégrée sur la sécurité nationale parviennent à retracer le suspect dans une petite municipalité, à l’est de Québec. Le 12 septembre 2007, des descentes policières sont effectuées simultanément en Autriche et au Canada. Un homme de 35 ans, originaire du Maroc, est appréhendé à sa résidence à Maskinongé. L’homme semble être en lien avec le Front islamique mondial de l’information – le groupe soupçonné d’être à l’origine de cette conspiration terroriste. Au début de 2009, ce Québécois devra faire face à la justice pour répondre à des accusations de complot.

L’équipe intégrée sur la sécurité nationale de la GRC a peut-être réussi, par son action rapide et un travail tactique astucieux, à éviter un bain de sang sur un autre continent. Cet événement démontre que la sécurité de la communauté mondiale est aussi un travail qui relève des autorités policières. Pour y arriver, la collaboration entre les différents corps policiers est incontournable. Les policiers n’ont fait que leur travail, mais ce travail est d’une telle valeur qu’il mérite d’être reconnu.

FÉLICITATIONS À TOUS NOS LAURÉATS

PRIX SPÉCIAL AUX BÂTISSEURS DU MOUVEMENT SYNDICAL POLICIER

Jean-Guy Roch

 

Hommage à un grand syndicaliste…
Fédération des policiers et policières municipaux du Québec

Les Prix Policiers du Québec ont pour but de reconnaître la valeur de policiers qui se sont illustrés lors d’événements exceptionnels ou tout au long de leur carrière. Mais certains policiers s’illustrent autrement que lors des opérations policières courantes. Tout au long de sa carrière, et même par la suite, notre lauréat a eu une brillante carrière de syndicaliste. Toujours actif, il agit à titre de conseiller pour plusieurs syndicats.

M. Jean-Guy Roch est à l’emploi de la Sûreté municipale de Beloeil de 1973 à 2000. Dès ses premières années au Service, il s’implique dans son syndicat. De 1975 à 2000,  il occupe différents postes au sein de la Fraternité des policiers de Beloeil, dont celui de président pendant 10 ans. De 1983 à 2002, il œuvre au sein de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec en exerçant plusieurs fonctions, dont celles de président, de 1986 à 1995, et de directeur exécutif, de 1995 à 2002. Depuis 2002, M. Roch agit comme président des Services Fédé-Conseils, une firme partenaire de la FPMQ qui offre des services professionnels en matière de relations de travail aux associations syndicales policières. De plus, il siège à divers comités de régimes de retraite de policiers et pompiers à travers la province.

Grâce à sa détermination, grâce à ses talents de négociateur, grâce à son grand dévouement et à son travail acharné, il réalise plusieurs projets d’envergure pour le mieux-être de ses confrères et consœurs. Il implante le fonds de pension des employés du Service de police et du personnel-cadre de la Ville de Beloeil, ainsi que le Fonds équilibré de la Fédération auquel les policiers et policières municipaux québécois peuvent adhérer. Il a sans contredit contribué à améliorer les conditions de travail de tous les policiers du Québec, que ce soit au plan des salaires ou des régimes de retraite.

Pour son professionnalisme, son dévouement sans bornes et le grand respect qu’il a toujours su démontrer envers autrui, une plaque a été décernée à M. Jean-Guy Roch à titre de bâtisseur du mouvement syndical policier​.

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Les Prix Policiers du Québec est un événement qui permet d’honorer d’une manière particulière la qualité du travail effectué par les policières et policiers québécois à l’échelle locale, nationale et internationale. On souligne leur professionnalisme, l’accomplissement d’actes professionnels (dignes de mention sans être spectaculaires ni gestes d’éclat) ou encore leur carrière modèle au sein de la police.

Cet événement est organisé par l’Association des membres de la Police Montée du Québec (AMPMQ), la Fraternité des policiers et policières de Montréal (FPPM), la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ) et l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ). À cette occasion, les quatre organisations versent un don, par l’entremise de leur fondation respective, à la Fondation de la recherche sur les maladies infantiles.

Chaque année, les mises en candidature sont déposées au printemps.

Les membres du comité organisateur pour l’APPQ sont Daniel Rolland, Robert Bronsard et Johanne Lagacé.

9e Édition des Prix Policiers du Québec :
D​es hommes et des femmes qui font la différence sont honorés

Le 9e Gala des Prix policiers du Québec s’est tenu le 6 décembre 2007 à l’hôtel Marriott Château Champlain à Montréal devant plus de 350 convives provenant des milieux syndical, juridique, politique et économique. Au cours de cette cérémonie, les associations syndicales policières du Québec ont ainsi honoré leurs pairs pour leur engagement et le travail remarquable qu’ils ont accompli auprès de leur collectivité. M. Alexandre Dumas a agi à titre de maître de cérémonie.

Dix-huit ans, jour pour jour, après la tragédie de l’École Polytechnique, les syndicats policiers ont rendu hommage à la Coalition pour le contrôle des armes. Ils ont réitéré leur appui au maintien du registre des armes à feu dans sa forme actuelle, alors que le gouvernement du Canada vient de déposer un projet de loi retirant les armes d’épaule de ce registre. La présidente et cofondatrice de la Coalition, Mme Wendy Cukier, a pris la parole et remercié les associations pour ce prix.

Les lauréats

Vingt-neuf policiers et policières de la Gendarmerie royale du Canada, de la Sûreté du Québec, des services de police des villes de Montréal, Québec et Saguenay, ainsi que de la Régie intermunicipale de police Roussillon ont reçu le Cristal des Prix policiers du Québec. Cette distinction leur a été décernée pour avoir fait preuve de détermination et de courage en certaines circonstances ou pour s’être impliqués auprès de leur communauté.

Quatre prix ont également été remis à des hommes qui se sont illustrés par un engagement syndical hors du commun dans le milieu policier. Les quatre récipiendaires étaient MM. Réjean Corriveau, Raymond-Marie D’Astous, André Nadon et Paul Vincent.

Les lauréats 2007 de la Sûreté du Québec

Bruno_BeaulieuBruno Beaulieu

Un policier engagé

Pour plusieurs policiers, le choix d’entreprendre une carrière dans ce domaine particulier d’activité professionnelle est motivé par le désir d’être utile à la société. Le service à la population est ce qui anime leur engagement renouvelé jour après jour.

Bruno Beaulieu est un athlète et un homme de cœur. Il s’est engagé à soutenir l’organisation de compétitions de niveau olympique pour les citoyens souffrant d’un handicap et représentera l’ensemble des policiers du Québec lors de la course au flambeau organisée à Shanghai par l’organisme de levée de fonds Law enforcement torch run. Pour ce policier, le service à la population est plus qu’un emploi, plus qu’un devoir. C’est sa philosophie de vie, sa façon d’être au monde.

Un Cristal lui a été décerné pour son implication active au sein de la collectivité et parce qu’il incarne l’engagement social des policiers.

 

Claude_Barrette  Serge_Bertrand

Claude Barrette et Serge Bertrand

Andre_Chartre  Daniel_Gauthier

André Chartré et Daniel Gauthier

Stephane_Mailloux  Christian_Michaud

Stéphane Mailloux et Christian Michaud

Francois_Pichette  Alain_Trottier

François Pichette et Alain Trottier

Isabelle_Coursol  Jonathan_Moreau

Isabelle Coursol et Jonathan Moreau

Robert_Millette  Yvan_Godin

Robert Millette et Yvan Godin

Ensemble pour contrer la criminalté
Sûreté du Québec

Gendarmerie royale du Canada
Service de police de Timiskaming
Service de la police provinciale de l’Ontario 

Le projet Abords

Les réseaux criminalisés sont comme des monstres de l’Antiquité : on a beau leur couper la tête, ils repoussent tout le temps. Il faut travailler davantage en profondeur et c’est pourquoi les enquêtes touchant la vente de drogue par des réseaux criminalisés sont longues et difficiles. Il y a d’abord la phase de renseignements où l’on doit identifier les têtes dirigeantes, les lieutenants, les vendeurs de rue, à quel endroit se trouve la drogue et comment elle est transportée. La seconde phase est celle des opérations proprement dites, soit l’infiltration, la surveillance physique, l’écoute électronique et l’observation vidéo. Enfin, la dernière phase est celle qui survient le jour où on « passe la gratte ». Dans le cas du projet Abords, seize personnes ont été arrêtées et toutes ont été condamnées.

Ce projet n’aurait jamais pu atteindre ses objectifs si des policiers de la Sûreté du Québec, de la Gendarmerie royale du Canada, des forces policières autochtones et de la Police provinciale de l’Ontario n’avaient pas unis leurs efforts pour travailler ensemble à l’amélioration du milieu de vie dans leur région. La défense de l’ordre public est une responsabilité qui va au-delà de la couleur des uniformes et des logos. Les Prix Policiers du Québec sont conçus pour honorer le professionnalisme des policiers. Ce sont parfois des individus, et parfois toute une équipe, car le travail policier c’est aussi un travail d’équipe où la force de chacun nourrit l’énergie de l’autre.

Pour leur travail remarquable, leur professionnalisme et leur ténacité dans cette enquête qui a mené à l’arrestation de seize personnes d’un important réseau criminel, un Cristal a été décerné aux agents Claude Barrette, Serge Bertrand, André Chartré, Daniel Gauthier, Stéphane Mailloux, Christian Michaud, François Pichette et Alain Trottier de la Sûreté du Québec, Isabelle Coursol et Jonathan Moreau de la Gendarmerie royale du Canada, Robert Millette du Service de police de Timiskaming et Yvan Godin du Service de la police provinciale de l’Ontario.

 

Bruno Soucy

Bruno Soucy

Un modèle pour ses consoeurs et confrères

La compétence, la performance, l’engagement et l’abnégation sont autant de traits caractéristiques qui définissent les qualités des récipiendaires des Prix Policiers du Québec. Bien qu’il n’ait pas dix ans de carrière derrière lui, Bruno Soucy se révèle pourtant déjà un modèle et une inspiration pour ses collègues. En effet, ses talents d’enquêteur et ses qualités comme personne humaine se sont particulièrement illustrés dans le cadre des projets Crystal et Cléopâtre. Ces deux enquêtes ont nécessité la contribution de policiers provenant de différentes organisations et exigé de leur part constance et rigueur pendant des mois, voire des années.

Un Cristal a été décerné à l’agent Bruno Soucy pour la qualité de son travail d’enquêteur, le dynamisme qu’il démontre au sein des équipes de travail, sa capacité à nouer des relations entre les policiers provenant de différents corps policiers, sa générosité et son professionnalisme.

 

Guillaume_Cotte  Danick Dube

Guillaume Cotte et Danick Dubé

Leur acharnement permet de sauver la vie d’un homme

Le maintien de l’ordre public est la première mission des forces policières et les actions menées pour atteindre cet objectif sont parfois perçues négativement par certains citoyens. Il est toutefois une action qui fait l’unanimité : quand le travail des policiers les amène à sauver des vies. Guillaume Cotte et Danick Dubé sont deux jeunes policiers qui débutent leur carrière. Ils compensent leur manque d’expérience par leur grande motivation à aider leurs concitoyens. Ainsi, lorsque le 8 juillet 2007 ils reçoivent un appel pour une vérification de domicile où une personne a annoncé son intention de se suicider, ils ne se contentent pas de jeter un coup d’oeil. Ils examinent les lieux à fond et cherchent intensément à secourir le malheureux.

Percevant le bruit d’un moteur de voiture dans le garage, ils constatent que toutes les entrées sont verrouillées. À l’aide d’une pelle et d’une barre à clous, ils réussissent à faire un trou dans la porte pour tenter d’atteindre la serrure, mais l’homme s’est barricadé. Avec détermination, les deux agents réussissent à agrandir le trou dans la porte et à pénétrer dans le garage pour en sortir le désespéré.

Un Cristal a été décerné aux agents Guillaume Cotte et Danick Dubé pour l’acharnement qu’ils ont démontré et qui a permis de sauver une vie et la passion avec laquelle ils ont accompli leur devoir.

 

FÉLICITATIONS À TOUS NOS LAURÉATS 

 

Laureats 2007

   PRIX SPÉCIAL À LA COALITION POUR LE CONTRÔLE DES ARMES

Prix controle armes feu

Un contrôle des armes pour un environnement plus sécuritaireLe 6 décembre 1989, une tragédie sans précédent au Canada se produit à l’École Polytechnique de Montréal. Quatorze jeunes femmes sont assassinées froidement par un homme à l’aide d’une arme de type militaire semi-automatique, un Ruger Mini-14. À la suite de ce drame, un mouvement se forme au Canada pour militer en faveur d’un meilleur contrôle des armes. Alors que les étudiants de l’École Polytechnique font circuler une pétition demandant l’interdiction des armes militaires, un groupe de Toronto élabore un programme afin de resserrer les lois concernant les armes à feu. C’est ainsi que la Coalition pour le contrôle des armes voit le jour en 1991 grâce aux efforts de Mmes Wendy Cukier, professeur d’études judiciaires à l’Université Ryerson de Toronto, et Heidi Rathjen, étudiante à l’École Polytechnique. Elle a pour mission de réduire les décès, les blessures et les crimes par arme à feu.Avec acharnement et détermination, la Coalition a sensibilisé le gouvernement fédéral à adopter des lois en vue d’un meilleur contrôle des armes, et ce, malgré le fort lobby des groupes proarmes. Elle a ainsi contribué aux réalisations suivantes :En 1991, le projet de loi C-17, Loi modifiant le Code criminel et le tarif des douanes en conséquence, est adopté. Il vise à renforcer la procédure de vérification des propriétaires et l’entreposage sécuritaire, ainsi qu’à interdire certaines armes militaires et les chargeurs grande capacité d’armes automatiques et semi-automatiques;

  • En 1995, le projet de loi C-68, Loi concernant les armes à feu et certaines autres armes, est sanctionné. Il établit, entre autres, un système d’enregistrement de toutes les armes à feu;

  • En 2000, la Cour suprême se prononce à l’unanimité à l’effet que la Loi sur les armes à feu est constitutionnelle;

  • De 2003 à 2006, la Coalition met en œuvre un programme intitulé Pour la prévention du crime, en partenariat avec le Centre national de prévention du crime et d’autres organismes, afin de prévenir la criminalité, la violence, le suicide et la victimisation causés par les armes à feu.

La Coalition compte aujourd’hui sur l’appui de plus de 350 organisations, dont les associations syndicales policières du Québec.Grâce au travail sans relâche de la Coalition  pour le contrôle des armes, la société canadienne vit dans un environnement plus sécuritaire. En effet, le taux de décès par arme à feu est à son plus bas niveau en trente ans et, comparativement à 1991, on en dénombre 500 de moins annuellement.Pour sa remarquable contribution à l’amélioration de la sécurité de la communauté, nous décernons un Cristal à la Coalition pour le contrôle des armes.

PRIX SPÉCIAL AUX BÂTISSEURS DU MOUVEMENT SYNDICAL POLICIER


Rejean Corriveau

Réjean Corriveau

Hommage à un grand syndicaliste
Association des policières et policiers
provinciaux du Québec

Policier pendant trente et un an, soit de 1973 à 2004, Réjean Corriveau a toujours été un militant syndical. Devenu policier par souci de justice, c’est cette même préoccupation qui est à l’origine de son engagement syndical. On le retrouve alors sur tous les combats que mène l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) sur les questions de la rémunération, de la retraite, des horaires de travail, des équipements et du placement. En 1979, il devient délégué et poursuit la tâche fondamentale et si exigeante d’être, au quotidien, le représentant de ses collègues auprès de l’employeur et le porte-étendard de l’Association auprès des membres. En 1985, M. Corriveau devient directeur du district de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord du Québec et se donne ainsi davantage de moyens pour poursuivre ses idéaux de justice sociale. Sept ans plus tard, en 1992, il accède au poste de vice-président aux griefs et à la formation de l’APPQ, poste qu’il occupera jusqu’en 2004. Au moment de sa retraite, il possède donc vingt-cinq ans d’ancienneté dans une structure syndicale qui n’a pas encore quarante ans. Aujourd’hui, sa longévité fait de lui le disque dur de l’Association et, même retraité, il continue encore son engagement en faisant bénéficier l’organisation de son extraordinaire mémoire.Nous avons décerné un Cristal à M. Réjean Corriveau pour le travail de militant et de bâtisseur discret qu’il a accompli au cours de toutes ces années, pour son implication syndicale dans la défense des droits de ses confrères et consoeurs et pour avoir été, à sa manière, un héro de l’ombre.

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Les Prix Policiers du Québec est un événement qui permet d’honorer d’une manière particulière la qualité du travail effectué par les policières et policiers québécois à l’échelle locale, nationale et internationale. On souligne leur professionnalisme, l’accomplissement d’actes professionnels (dignes de mention sans être spectaculaires ni gestes d’éclat) ou encore leur carrière modèle au sein de la police.

Cet événement est organisé par l’Association des membres de la Police Montée du Québec (AMPMQ), la Fraternité des policiers et policières de Montréal (FPPM), la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ) et l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ). À cette occasion, les quatre organisations versent un don, par l’entremise de leur fondation respective, à la Fondation de la recherche sur les maladies infantiles.

Chaque année, les mises en candidature sont déposées au printemps.

Les membres du comité organisateur pour l’APPQ sont Daniel Rolland, Robert Bronsard et Johanne Lagacé.

Gala 2006

Le 23 novembre dernier avait lieu le 8e Gala des Prix policiers du Québec à l’hôtel Mariott Château Champlain à Montréal devant plus de 350 convives provenant des milieux syndical, juridique, politique et économique. Au cours de cet événement, les associations syndicales policières du Québec ont honoré leurs pairs pour le travail remarquable qu’ils ont accompli auprès de leur communauté. Pour une sixième année consécutive, M. Pierre Légaré a agi à titre de maître de cérémonie.

Trente-trois policières et policiers de la Gendarmerie royale du Canada, de la Sûreté du Québec et des services de police de Châteauguay, Montréal et Sherbrooke ont reçu le Cristal des Prix policiers du Québec. Cette distinction leur a été décernée pour avoir fait preuve de détermination, de courage et de ténacité lors de situations fort dangereuses.

Cette année, une nouvelle distinction a été créée pour souligner l’implication syndicale. M. Guy Marcil a reçu ce prix en tant que bâtisseur du mouvement syndical policier.

LES LAURÉATS 2006 DE LA SÛRETÉ DU QUÉBEC

Marco ChamberlandNicole ChampagneÉric Couturier

Marco Chamberland, Nicole Champagne et Éric Couturier

Patrice GauthierYannick GodinSandra Morin

Patrice Gauthier, Yannick Godin et Sandra Morin

Daniel RichardMarie-Claude Rochefort

Daniel Richard et Marie-Claude Rochefort

Une évacuation menée rondement
Sûreté du Québec
Poste de la MRC Beauharnois-Salaberry

Le soir du 11 janvier 2006, avant d’entreprendre leur relève de nuit, les huit membres du poste de la Sûreté du Québec de la MRC Beauharnois-Salaberry révisent ensemble les procédures d’intervention lors d’une situation à haut risque et d’une évacuation.À 5 heures du matin, les patrouilleurs sont appelés à se rendre sur les lieux d’un incendie dans un immeuble de Salaberry-de-Valleyfield habité par des personnes âgées. À leur arrivée, les policiers aperçoivent quelques-uns des résidants aux fenêtres des étages supérieurs. Le temps presse. Le feu a déjà gagné la cage d’escalier et plus personne ne peut descendre. Pendant que certains interviennent en utilisant les échelles, les policiers se rendent à l’intérieur de l’immeuble et font le tour de tous les appartements. Comprenant que les deux bâtiments adjacents risquent d’être la proie des flammes, ils prennent l’initiative d’évacuer aussi les personnes qui s’y trouvent. Et heureusement, car les trois bâtiments passeront effectivement au feu. Faute de réponse immédiate, 27 portes seront défoncées. Deux personnes seront gravement brûlées, mais toutes les autres sortiront indemnes, y compris un résidant qui fera un arrêt cardiorespiratoire à cause du stress et de la fumée. Pour le travail d’équipe et la rapidité d’intervention, un Cristal a été remis aux huit policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC Beauharnois-Salaberry : Marco Chamberland, Nicole Champagne, Éric Couturier, Patrice Gauthier, Yannick Godin, Sandra Morin, Daniel Richard et Marie-Claude Rochefort.

FÉLICITATIONS À TOUS NOS LAURÉATS

Lauréats

REMISE D’UNE PLAQUE À M. GUY MARCIL,
BÂTISSEUR DU MOUVEMENT SYNDICAL POLICIER

Guy Marcil

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